Depuis que nous l'avions vu à sa sortie en février, nous en rêvions :  partager avec les theixnoyalais ce film bourré d'énergie et d'optimisme...affiche merci patron

Dès la sortie du DVD, nous avons mis en branle notre petite logistique... et hop, organisé, le mercredi 23 novembre 2016, une soirée "MERCI PATRON !"

Un film jubilatoire, antidote au sentiment d'impuissance face au rouleau compresseur de ceux qui détiennent les pouvoirs politiques, médiatiques et financiers.

Dans ce documentaire ô combien salutaire, c'est Bernard Arnault, PDG du groupe de luxe LVMH, qui fait les frais de l'impertinence joyeuse et de l'inventivité combative de François Ruffin, fondateur de l'indispensable journal Fakir.

La lutte des classes est toujours d'actualité, même si elle n'a plus le même visage qu'au XIXème ni même qu'au XXème siècle. Mais ici elle se mêle d'humour et de solidarité au-delà du monde ouvrier. Avec un grand succès, porteur d'espoir car, comme aime à le dire Fakir "A la fin c'est nous qu'on va gagner!".

 

Notre public serait-il nombreux, malgré ce programme alléchant, ce film étant disponible en DVD et sur internet?...

Eh bien oui, une bonne cinquantaine de personnes étaient présentes, certaines ayant raté le film lors de son passage en salles, d'autres ayant envie de le revoir, et tous l'idée que c'est quand même plus sympa dans une soirée comme celle-là que tout seul dans son canapé...

public reduit

La projection a été émaillée de nombreux rires et d'exclamations, face à la joyeuse impertinence de François Ruffin et à son inventivité, mais aussi aux surprises et rebondissements de ce film... Un très bon moment passé ensemble.

Les échanges à l'issue de la projection ont été l'occasion de partager notre incrédulité ("mais ce n'est pas possible, ce sont vraiment des amateurs chez LVMH !"), de nous indigner de la vision du monde qu'ont les puissances financières et économiques (quelques chiffres et quelques citations édifiantes à l'appui), de saluer l'esprit stratège et facétieux de l'équipe de Fakir, et de nous réjouir de cette bouffée d'optimisme : nous ne sommes pas impuissants face à cette classe dominante, qui ne craint rien plus que "les minorités agissantes".

Le temps de poursuivre les discussions autour d'un verre, et chacun est reparti le sourire aux lèvres et plein d'espoir... Pari gagné encore pour cette soirée du collectif!