« Brestivan c’est 57 logements par an soit environ 1 000 logements sur 17 ans, 8 hectares d’espaces verts, dont trois classés en zones humides protégés, 7 km de haies bocagères, 3 km de haies arborées, et 700 arbres plantés..donc quand j’entends certains discours affirmant que le projet de Brestivan n’est pas respectueux de l’environnement, je trouve ça un peu léger : pour moi c’est un projet cohérent qui répond à la de mande et qui s’intègre bien dans l’environnement » - Y Questel

La CNPN, qui avait émis initialement un avis défavorable sur le projet, n'a à notre connaissance pas été consultée à nouveau sur la version amendée ensuite sur le volet environnemental : difficile, dans ce contexte, de disposer d'un avis réellement indépendant sur l'acceptabilité du projet. Quoi qu'il en soit, des chiffres ne sauraient à eux seuls être la preuve de la qualité environnementale d'une opération. On peut aligner des km de haies, si les conditions ne sont pas réunies (positionnement, largeur d'emprise, espèces végétales, connexions au sein de la trame verte, mode d'entretien) elles ne pourront pas remplir leurs fonctions (hébergement et circulation de la biodiversité, protection contre les vents, prévention des inondations, filtration des eaux, qualité paysagère...).
Face à l'urgence écologique, le seul respect de la loi ne suffit plus : il est essentiel de repenser en profondeur nos modes d'aménager et de construire, avec de réelles exigences environnementales et sociales. Nous espérons que les pouvoirs publics, et en particulier les élus locaux qui sont en première ligne sur ces questions, en prennent aujourd'hui conscience et prêtent l'oreille aux voix associatives et citoyennes qui sont encore trop peu relayées au sein des cercles de décision. Avec l'opération de Brestivan, les élus de Theix-Noyalo ont entre les mains une occasion en or de montrer que des alternatives sont possibles, à l'échelle d'un quartier entier qui deviendrait ensuite une référence pour d'autres territoires